- 2013-03-10 - Licence Fondamentale d'Informatique
vendredi 15 mars 2013

mode d'accès CSMA/CD


A. Introduction

Le réseau Ethernet est basé sur le principe que l'émission d'une trame se fait dans les deux sens sur le bus

afin que toutes les stations connectées au réseau puissent la recevoir. Il est basé sur le mode d'accès CSMA/CD ( Carrier Sens Multiple Accès with Collision Detection ), ce qui signifie détection de porteuse et accès multiple avec détection de collisions.

Les fonctions principales réalisées du CSMA/CD sont :
  • Que l'ensemble des stations on les mêmes droits d'accès au réseau.
  • Que chaque station écoute le réseau avant d'émettre, en détectant la présence d'une porteuse et donc d'une autre émission.
  • Que chaque station après avoir émit vérifie que le signal généré n'est pas entré en collision avec un autre. Ceci est réalisé, par le transceiver en vérifiant que le signal, présent sur le média, n'a pas une trop grande amplitude.

B. Algorigramme de fonctionnement du mode d'accès CSMA/CD
 
C. Fonctionnement et normalisation du mode d'accès CSMA/CD

Le  réseau Ethernet a une topologie en bus et donc toutes les stations sont connectées en parallèle sur le même support. Une trame émise, de façon bidirectionnelle, par une station est donc reçue par l'ensemble des postes du réseau.

1. Détection de porteuse

Lorsque qu'une station veut émettre, elle commence par vérifier la non présence d'un signal sur le média, c'est la phase de détection de la porteuse (Carrier Sens). Cette opération est réalisée par le tranceiver interne ou externe.
  • Dans le cas ou le média est occupé la station attend en continuant la phase de détection de porteuse, jusqu'à ce que le média soit libre. A ce moment là, la station émet.
  • Dans le cas ou le média était libre la station émet sa trame.

2. Le délai inter trame

Ce délai est respecté lorsque que la même station émet consécutivement deux trames. Elle permet la réinitialisation des processus des couches 1 et 2, et la stabilisation des signaux électrique sur le média. Ce délai est selon la norme 802.3 est de 96 bit-times Le bit-times est l'unité de temps utilisé par la norme 802.3. Cette unité représente le temps nécessaire que met une station pour émettre un bit.

• Pour un débit de 10 Mb/s, ce temps est de 0,1 µs. Donc un bit-times correspondra à 0,1 µs.
• Pour un débit de 100 Mb/s, ce temps est de 0,01 µs. Donc un bit-times correspondra à 0,01 µs.
 
3. Détection de collision

La détection d'une porteuse était simple, la détection d'une collision l'est moins. 
Nous allons considérer que nous avons la topologie de réseau suivante.
Les deux stations A et B étant les stations d'extrémité du réseau.
  • 1ère étape
La station A veut émettre une trame vers la station D. Elle commence par vérifier que le média est libre, c'est le cas. Elle commence à émettre sa trame.
  • 2ème étape
A la date T/5, la station B veut émettre une trame vers la station A. Elle commence par vérifier que le média est libre, ce qui est le cas puisque la trame provenant de la station A n'est pas encore arrivée à son niveau.
  • 3ème étape
A la date 2T/5, les deux stations A et B émettent simultanément.
  • 4ème étape
A la date 3T/5, les deux trames se rencontrent, il y a COLLISION.
  • 5ème étape
A la date 4T/5, malgré la collision les trames, qui sont maintenant altérées, continuent à se propager sur le média. Les stations continuent à émettre, car elles n'ont toujours pas détecté la collision, puisque les trames altérées ne leur sont pas encore parvenues.
  • 6ème étape
A la date 5T/5, la station B détecte la collision. Alors elle annule son émission d'une trame, puis elle émet un JAM. Le JAM est un ensemble de 32 bits de renforcement de collision afin d'informer l'ensemble des stations présentes sur le réseau qu'il y à eu une collision.
  • 7ème étape
A la date 6T/5, la station A détecte la collision, alors elle aussi annule son émission émet un JAM.
  • 8ème étape
A la date 7T/5 la station D est informée de la présence d'une collision. Elle déduit que la trame qu'elle était entrain de traiter n'est plus exploitable, et donc elle arrête ce traitement.
  • 9ème étape
Après que toutes les stations soit informé ( il faut que le JAM circule sur l'ensemble du réseau ) Toutes les stations arrêtent leurs émissions et ce mettent en attente pendant une durée aléatoire (dont le calcul sera détaillé par la suite ).Après cette attente les stations se remettent en position d'émission.

Les supports physiques de transmission : Le câble coaxial

A. Les avantages :

Caractéristiques intéressantes et Immunité aux bruits électromagnétiques Transporte de données numériques (50 Ohms) et analogiques (75 Ohms)
B. Les inconvénients :

Difficulté d’installation et manque d ‘adaptation face aux modifications. Le coût reste plus élevé que celui de la paire torsadée pour des performances maintenant identiques.

C. Le transport de l’information :

Largement utilisé depuis l’apparition d’Ethernet.

Les câbles 50 Ohms sont appelés câbles bande de base car ils véhiculent un seul signal numérique composé de « 0 » matérialisés par une absence de tension et de « 1 » matérialisés par une présence de tension.
Les câbles 75 Ohms sont appelés large bande car ils peuvent véhiculer plusieurs signaux analogiques à des fréquences différentes (plusieurs chaînes de TV par ex). Pour ces câbles, chaque signal peut être multiplexé dans le temps pour transporter plusieurs informations.

D. La constitution
La gaine permet de protéger le câble de l'environnement extérieur. Elle est habituellement en caoutchouc (parfois en Chlorure de polyvinyle (PVC), éventuellement en téflon) Le blindage (enveloppe métallique) entourant les câbles permet de protèger les données transmises sur le support des parasites (autrement appelé bruit) pouvant causer une distorsion des données.

L'isolant entourant la partie centrale est constitué d'un matériau diélectrique permettant d'éviter tout contact avec le blindage, provoquant des interaction sélectriques (court-circuit).

L'âme, accomplissant la tâche de transport des données, est généralement composée d’un seul brin en cuivre ou de plusieurs brins torsadés. 
E. Le standard 10 Base 5
 
Le premier média normalisé, en 1993, est le câble 10 BASE 5. Les termes couramment utilisés pour le désigner sont: - Gros coaxial.
  • Thick Ethernet.
  • Câble jaune.
La topologie physique employée est de type Bus. La rigidité du câble, son diamètre, et son coût font qu'il n'est plus utilisé. Un autre inconvénient est lors de la rupture de celui-ci l'ensemble du réseau est interrompu.

Pour pouvoir être connecté à l'ordinateur ce câble à besoin d'un transceiver qui peut être de deux types.
Type vampire 
Type N ( connecteur à vis ) 
F. Le standard 10 Base 2

Le câble 10 BASE 2 est aussi un câble coaxial. Il a été créé pour palier aux inconvénients du câble 10 BASE 5. Les termes utilisés couramment pour nommer ce câble sont: 
  • Coaxial fin.
  • Thin Ethernet.
  • Cheapernet.
 
Ce type de câblage n’est plus utilisé il a été remplacé par la paire torsadé. Sa topologie physique est du type bus, et il a donc le même inconvénient que le 10 BASE 5, à savoir qu'une rupture du câble entraîne l'interruption du réseau.

Par contre il ne nécessite pas de transceiver externe puisque celui-ci est contenu dans la carte adaptateur réseaux. sa connexion est réalisée à l'aide de connecteurs de type BNC et de type T - BNC.
T-BNC 
Résistance de terminaison 
Fiche BNC 
Câble coaxial
  • Exemple de câblage 10 BASE 2:
Chacun des segments doit être terminé à chacune de ces extrémités par une résistance de terminaison de 50 ± 2 Ω.
  
  • Les  différents types de câbles coaxial:
On distingue les différents type de câbles coaxial fin selon la partie centrale du câble (âme). 

Les supports physiques de transmission : Le câble à paires torsadées

A. Présentation :

Il supporte tous les réseaux V D I actuels haut débits et très haut débit. 

Pour des contraintes de distance il est utilisé pour les liaisons horizontales en réseau de données, c’est pour cela qu’on l’appelle aussi câble capillaire.

La paire torsadée pour les rocades est utilisée en téléphonie puisque un média cat 3 suffit. Un câble catégorie 3 n'est pas plus ' mauvais ' qu'un câble catégorie 5, son utilisation est simplement différente.

En câbles de rocade (liaisons backbones) ils sont Constitués de n câbles capillaires assemblés sous la même gaine, leur appellation est cependant dénommée en paires : 32, 64, 128 ou 256 paires….

B. Types de câble :

1. Conducteurs multibrins ou mono brins :

Un câble à conducteurs multibrins convient aux liaisons courtes car celui-ci est plus souple et donne un affaiblissement plus élevé. On l’utilisera donc pour des cordons de brassage.

Le câble à conducteur mono brins plus rigide et donc plus facile à conditionner dans les faux plafonds sera utilisé pour les liaisons horizontales.
2. La protection aux parasites électromagnétiques

Indépendamment de la catégorie à laquelle ils appartiennent, les câbles sont aussi classés en fonction de leurs principes de fabrication. Cela leurs donnent une immunité aux parasites électromagnétiques différentes en fonction du type de câble utilisé.
 
  
UTP (Unshielded Twisted Pair): Câble sans écran et sans drain,

FTP (Foilded Twisted Pair) : Câble avec écran général (câble écranté) et drain de continuité (drain de masse).

SFTP (Shielded Foilded Twisted Pair) : Câble avec blindage général par ruban, tresse drain de continuité,

SSTP (Shielded Shielded Twisted Pair) : Câble écranté paire par paire avec blindage general par tresse,

STP (Shielded Twisted Pair) : Câble avec un blindage général et drain de continuité.
  • L’écrantage
L'écrantage consiste à entourer toutes ou une paire de ce câble d'un feuillard fin en aluminium.
  • Le blindage
Le blindage consiste à entourer toutes les paires d'un même câble, d'une tresse métallique.
  • Le choix du type de câble
Il existe deux philosophies : l’Américaine et l’Européenne.

Certains systèmes de câblage utilisent comme support de transmission des câbles UTP. Ces câbles ne sont pas conformes aux normes européennes EN 50167, EN 50168, En 50179 et EN 50173 qui spécifient que les câbles doivent être munis, soit d’un écran général, soit d’une tresse générale.

D’autre part ils sont inadaptés à la transmission hauts débits dans les environnements perturbés.
En effet, pour se protéger, les informaticiens sont obligés, après la mise en place du système de câblage, d’incorporer des filtres dans les appareils de traitement de l’information, ce qui grève le budget initial.

L’économie réalisée par la pose d’un câble qui se veut plus souple est en fait perdue par l’adjonction d’équipements supplémentaires et indispensables qui n’en font plus un système de câblage universel.

Les américains posent des câbles UTP quitte à rajouter des protections alors qu’en Europe on posera des câbles FTP pour les mêmes conditions.
3. Les références de câble
  • LSOH :
Pour être en conformité avec la norme EN 50 168, les câbles sont revêtus d’une gaine LSOH (Low smoke Zero halogen) c’est à dire sans halogène, à faible dégagement de fumée. Pourvu d’une gaine ignifuge, il n’émet pas de fumée toxique même s’il brûle.

En France, les câbles à paires torsadées posés dans les lieux publics sont obligatoirement LSOH.
C. La connectique
 
Pour connecter les câbles à paires torsadées il faut utiliser une fiche RJ45 blindée ou non blindée selon le câble.
Fiche femelle
Fiche mâle blindée
Fiche mâle non blindée
 
Le sertissage de ces fiches se fait à l’aide d’une pince spécialisée.

Les réseaux WiFi : La méthode d'accès : CSMA/CA

La méthode d'accès CSMA/CA

Dans un réseau local Ethernet classique, la méthode d'accès utilisée par les machines est le CSMA/CD (Carrier Sense Multiple Access with Collision Detect), pour lequel chaque machine est libre de communiquer à n'importe quel moment. Chaque machine envoyant un message vérifie qu'aucun autre message n'a été envoyé en même temps par une autre machine. Si c'est le cas, les deux machines patientent pendant un temps aléatoire avant de recommencer à émettre.

Dans un environnement sans fil ce procédé n'est pas possible dans la mesure où deux stations communiquant avec un récepteur ne s'entendent pas forcément mutuellement en raison de leur rayon de portée. Ainsi la norme 802.11 propose un protocole similaire appelé CSMA/CA (Carrier Sense Multiple Access with Collision Avoidance). 

Le protocole CSMA/CA utilise un mécanisme d'esquive de collision basé sur un principe d'accusé de réceptions réciproques entre l'émetteur et le récepteur : 
 
La station voulant émettre écoute le réseau. Si le réseau est encombré, la transmission est différée. Dans le cas contraire, si le média est libre pendant un temps donné (appelé DIFS pour Distributed Inter Frame Space), alors la station peut émettre. La station transmet un message appelé Ready To Send (noté RTS signifiant prêt à émettre) contenant des informations sur le volume des données qu'elle souhaite émettre et sa vitesse de transmission. 

Le récepteur (généralement un point d'accès) répond un Clear To Send (CTS, signifiant Le champ est libre pour émettre), puis la station commence  l'émission des données.

A réception de toutes les données émises par la station, le récepteur envoie un accusé de réception (ACK). Toutes les stations avoisinantes patientent alors pendant un temps qu'elle considère être celui nécessaire à la transmission du volume d'information à émettre à la vitesse annoncée. 

LA TOPOLOGIE DES RESEAUX : topologie logique et physiq

A) Généralité

1) Les modes de diffusions de l’information
Les réseaux peuvent se distinguer par leur mode de diffusion de l’information entre la (les) source (s) et le (les) destinataire (s). Il en existe trois grands types.
 

La source diffuse des informations vers les stations réceptrices ( Exemple:  la radio, le RDS “Radio Data System”) 


Les stations envoyant les informations vers le collecteur. 

Les différentes stations sont interconnectées les unes avec les autres (réseau informatique et téléinformatique).
Soit cette interconnexion est permanente, c’est le cas des réseaux locaux, soit elle est commutée, c’est le cas des réseaux publics.

2) Les types de réseaux 

a) Les réseaux locaux
 
LAN ( Local Area Network )

Ce réseau est limité à une zone géographique réduite, par exemple un bâtiment.
 
MAN ( Metropolitain Area Network )

Ce réseau est étendu sur une dizaine de kilomètres.

b) Les réseaux publics

WAN ( Wide Area Network )

Ce réseau a une couverture nationale ( Transpac ) ou internationale ( Internet ). 

3) Les liaisons entre les stations

On peut distinguer trois types de liaisons de données.  

a) les liaisons point à point 
 

Elles sont utilisées principalement par les réseaux publics. Chaque station est commutée avec une autre de façon individuelle. 

b) Les liaisons multipoints et en boucle

Elles sont principalement utilisées par les réseaux locaux. Une station primaire a accès aux stations secondaires, et elles peuvent communiquer entre elles. 

La liaison multipoint 


La liaison en boucle 


 
4) Utilité des réseaux

A l'origine le besoin qui a abouti à la création des réseaux est le partage des ressources les plus coûteuses, comme le stockage des fichiers sur un disque dur, ou leurs impressions.

En raison de la baisse des prix des périphériques d'autres raisons émergent : 

  • Les logiciels, ils sont moins coûteux en version multipostes, qu’en version monoposte. Leur évolutivité est plus facile à assurer, il suffit de les mettre à jour une seule fois sur le serveur.
  • L'interconnexion des ordinateurs, elle permet une meilleure communication des documents, des messages, et des ressources humaines au sein d'une entreprise.
  • La gestion des données, elles sont regroupées sur le serveur ce qui facilite leur mise à jour et leur sauvegarde.
  • La sécurité, les serveurs offrent une sécurité d'accès aux données, grâce à des accès sélectifs et à des mots de passe, ce qui réduit le risque de contagion par des virus. Généralement les serveurs possèdent aussi un système de prévention des pannes secteurs: un onduleur.
  • Les ressources partagées, le réseau permet l'accès à l'ensemble des utilisateurs des ressources informatiques comme: 

                          - les imprimantes,
                          - les disques hautes capacités,
                          - les modems,
                          - d'autres systèmes d'exploitations ( Unix, Macintoch ) 

B) La normalisation, le modèle O.S.I.

1) Introduction 

La télécommunication est une activité de consensus technique. C'est ainsi , que grâce à la normalisation du CCITT ( Comité Consultatif International Téléphonique Télégraphique ), que l'ensemble des téléphones de la terre peuvent communiquer.

Malheureusement pour la transmission des données, il n'existe aucune normalisation aussi complète. Lier des systèmes informatiques est souvent difficile. 

Pour cette raison l'I.S.O. ( International Standards Organization ) a mis au point une normalisation partielle, que l'on qualifie de système ouvert, le modèle O.S.I.  
( Open Systems Interconnection ).

Le modèle OSI propose une manière dont deux éléments d'un réseau ( station de travail, serveur, etc... ) communiquent, en décomposant les différentes opérations à effectuer en 7 étapes successives, qui sont nommées les 7 COUCHES du modèle OSI. Ce modèle ne définit que le service ou la fonction, mais nullement la manière dont il ou elle doit être effectuée.

Chaque couche communique avec les couches inférieures et supérieures  à travers une interface qui permet l'empilement des couches entre elles. 
 
2) Les 7 couches du modèle OSI 


Les couches sont couramment regroupées en couche basse, généralement les couches 1, 2, et 3, qui sont les plus proches du matériel et en couches hautes, de la couche 4 à la couche 7 qui sont plus proches des logiciels.

C) Les éléments d'un réseau

1) les terminaux ou les stations de travail

Leur fonction est de permettre à l'utilisateur d'accéder aux ressources du réseau.

On peut distinguer deux types de terminaux :
  •  Les terminaux à usage spécifique, par exemple les terminaux bancaires. 
  • Les micro-ordinateurs.
La plupart des stations de travail sont maintenant des micro-ordinateurs. Elles effectuent le traitement des données au moyen de leur propre unité centrale. Ces stations sont connectées au réseau par l'intermédiaire de cartes d'extensions. 

2) Les cartes réseaux

Les cartes réseaux permettent la connexion des serveurs et des stations de travail et gèrent une partie du protocole. Elles sont connectables soit à un bus, ISA, MCA, VLB, ou PCI. 


Dans le cas de station sans disque dur c'est l'EPROM de boot qui permet à l'ordinateur de démarrer. 
        
3) Le média ( support physique d'interconnexion ) 

Chaque carte réseau est interconnectée à l'aide de câble, dont le choix dépend du réseau mis en oeuvre.

a) La paire téléphonique torsadée 


La paire téléphonique torsadée peut être :
  • simple
  • double,
  • blindée.
Son débit est de 10 Mégabits / s. 
Sa bande passante est de 4 MHz.
La distance maximum sans répéteur est de plus de 1 kilomètre. 

b) Le câble coaxial 


Le câble coaxial a un blindage qui permet de l'isoler des perturbations extérieures.
Son débit est de 10 à 50 Mégabits/s.
Sa bande passante est de 50 à 400 Mégahertz et son impédance est de 50 ou 75 Ohms.
La distance maximum sans répéteur est de plus de 10 kilomètres. 

c) La fibre optique 
  
La fibre optique fait circuler un faisceau lumineux qui est le support de l'information, ce qui permet au signal d'être isolé des perturbations extérieures.

Son débit est del’ordre 500 Mégabits/s.
Le signal circule sur ce média unidirectionnellement. Sa bande passante est de plusieurs Gigahertz. La distance maximum sans répéteur est de 70 kilomètres. 

On distingue différents types de fibre optique :  

La fibre multimodale à saut d'indice


Le diamètre du coeur (fibre) est compris entre 50 et 200 microns. 

La fibre multimodale à gradient d'indice 


Le diamètre du coeur (fibre) est compris entre 50 et 100 microns. 
La fibre unimodale ou monomode 


Le diamètre du coeur (fibre) est compris entre 5 et 8 microns. 

Pour assurer son fonctionnement il faut convertir les signaux électriques en signaux lumineux pour cela à chaque extrémité il faut prévoir deux circuits, qui effectueront cette conversion, un émetteur et un récepteur. 
 

d) comparatif 


4) Les serveurs 


Les serveurs permettent aux stations d’accéder à l'ensemble des ressources qui leurs sont connectées, ils les gèrent et les partagent.

Le serveur peut être dédié, cela signifie que l'ensemble de ses capacités est utilisé en tant que serveur, ou il peut être non dédié, on peut alors l'utiliser comme station de travail.

Il existe différents types de serveurs.
 
  • Les serveurs de disque :
Ils permettent le partage du support physique de sauvegarde, les  disques durs, les disques optiques.
  • Les serveurs de fichiers
Ils permettent le partage des fichiers et donc des différentes applications qui peuvent être utilisées par les stations de travail selon les droits accordés.
  • Les serveurs d'imprimantes
Ils permettent: - la gestion de l'impression,
      - la mise en attente des travaux d'impressions,
      - de gérer la file d'attente des travaux d'impression.
  • Les serveurs de communication
Ils permettent de communiquer à l'aide de passerelle, de ponts, de routeurs, et de modems avec d'autres réseaux. 
 
5) Les éléments de communication interne 

a) Les multiplexeurs

Les multiplexeurs sont des équipements permettant, le partage permanent des ressources de la ligne. Ils regroupent plusieurs voies de communication sur un même support ( multiplexage ). L’opération inverse doit être effectuée ( démultiplexage ) pour restituer les différentes voies, ils s’utilisent donc toujours par couple. 


Le multipléxage peut être: 
  • Un multiplexage fréquentiel ou spatial.
Chaque voie possède une fraction de la bande disponible.
  •   Un multiplexage temporel.
Chaque voie possède durant son temps d'utilisation de l'ensemble de la bande disponible.

b) Les répéteurs 
      
Ils permettent de raccorder deux réseaux identiques ou deux stations de travail ou une station et un serveur, lorsque la liaison ne peut pas être effectuées, en raison de la distance, par un seul câble. Ils n'ont aucune fonction de routage, de traitement des données, et d'accès au support. 

 
c) Les concentrateurs 

Ils autorisent aussi le partage d'une voie composite. Ils analysent le contenu des blocs d'informations, provenant généralement d'un ordinateur gérant les stations de travail, le serveur, et les redirigent vers la seule station de travail concernée. Ils possèdent une logique programmée ce qui les rendent fortement dépendant des protocoles utilisés. 


d) Les HUB 

Ils permettent la connexion à l'aide d’un câble ayant deux paires torsadées (une pour l'émission une pour la réception ), des différentes stations. Ils réalisent une topologie physique en étoile alors que la topologie logique est celle du bus. Ils assurent aussi la régénération et la synchronisation des données. Ils gèrent la détection et la signalisation des collisions.

Ils permettent la connexion de plusieurs dizaines de stations, et ils peuvent être montés en cascade jusqu'à 5 niveaux.  


  
6) Les éléments d'interconnexion de réseaux 

a) Introduction

Trois types de dispositifs permettent de remplir la fonction d'interconnexion des réseaux: - les ponts,

  - les routeurs
  - les passerelles.

Ils se distinguent par les niveaux auxquels ils fonctionnent dans le modèle OSI. 



b) Les ponts

Ils permettent d'interconnecter des réseaux ayant la couche 1 et 2 du modèle OSI  ( couche liaison ) différentes, mais les couches supérieures à la 2 identiques. Les ponts, pour interconnecter des réseaux, décodent les en-têtes des trames du premier réseau, puis les modifient afin de les rendre compatible avec le deuxième réseau. 


Il existe deux types de pont, les ponts simples et les ponts routeurs, en voici les principales fonctions.

  • Fonction des ponts simples:
              - assurer la conversion du format des trames,
              - filtrer les trames en fonction de l'adresse du destinataire, passage ou pas par le pont,
              - positionner certains bits ( tel que les bits A et C de la trame Token Ring ).
  • Fonction des ponts routeurs
              - établir la table de routage ( adresse des éléments du réseau ),
              - filtrage des trames,
              - contrôle de flux lorsque les débits des réseaux sont différents.

c) les routeurs

Ils permettent l'interconnexion de réseaux présentant des différences physiques des bits et de la composition des trames, couche 1 et 2 du modèle OSI. Ils gèrent les en-têtes des trames et des paquets jusqu’à la couche 3 ( couche réseau ). 


d) Les autocommutateurs ( PABX )

Souvent désignés sous le nom de PABX ( Private Automatic Branch eXchange ), ces équipements sont conçus pour transmettre sur le réseau public les données ( communications téléphoniques ou messages informatiques). Ils étaient avant analogiques maintenant ils sont numériques et permettent d’atteindre un débit
de 64 kbits/s. 

e) Les passerelles 
       
Elles permettent l'interconnexion de réseau en adaptant l'ensemble des couches du modèle OSI afin de les rendre compatible avec l'autre réseau. 


 
D) La topologie des réseaux 

1) les types de topologie

Il faut distinguer deux topologies:
 
  • La topologie logique ( électrique ).
Elle désigne le mode de circulation des données sur le média et donc le mode d'échange des messages sur le réseau.
  • La topologie physique:
Elle désigne le mode d'interconnexion physique des différents éléments du réseau. 

Remarque
Un réseau ayant une topologie physique en étoile peut très bien avoir une topologie logique en bus. 

2) Les topologies logiques

a) La topologie en bus

Une topologie en bus désigne le fait que lors de l'émission de données sur le bus par une station de travail, l'ensemble des stations de travail connectées sur le bus la reçoivent. Seule la station de travail à qui le message est destiné la recopie. 

La topologie en bus unidirectionnel

Cette topologie nécessite deux bus séparés, il en existe deux types:  
  • Les stations émettent et reçoivent dans un sens sur un des deux bus et dans l'autre sur le second bus. 


  • Les stations émettent et reçoivent les données sur les deux bus grâce à deux fréquences séparées, une par bus. 
 

La topologie en bus bidirectionnel 

L’émission et la réception se font sur un bus unique, mais non simultanément.

Lorsqu'une station émet le signal se propage dans les deux sens. 


Cette technologie est utilisée par les réseaux Ethernet, Appletalk, et Token Bus d'IBM.

b) La topologie en anneau

L'information circule le long de l'anneau dans un seul sens. A chaque passage d'un message au niveau d'une station de travail, celle-ci regarde si le message lui est destiné, si c'est le cas elle le recopie.  


Cette technologie est utilisée par les réseaux Token Ring et FFDI ( Fiber Distributed Data Interface, réseau double anneaux ) 

c) La topologie en étoile 

L'ensemble des stations de travail est connecté à un concentrateur qui examine le contenu du message, qui le régénère, et qui le transmet qu'à son destinataire. C'est en réalité un réseau de "n" liaisons point par point, car il établit un circuit entre une paire d'utilisateurs. 


Cette technologie est utilisée pour les réseaux téléphoniques privée ( PABX ), et les réseaux Starlan et Arcnet. 

3) La topologie Physique 

a) La liaison avec les stations

Afin de connecter les stations de travail entre elles et avec le serveur, il est nécessaire d'utiliser différents équipements qui les relient au média via un contrôleur de communication ( une carte réseau ). 

Les noeuds 

Ils désignent toutes les ressources constituant un carrefour ( ramification ou concentration ) de lignes de communication dans un réseau. 

Les M.A.U. ( Medium Acces Unit )

C'est l'équipement de connexion concentrant plusieurs voies, huit généralement, dans un réseau local de type Token Ring. Il s’agit d'un équipement passif ne modifiant pas le signal, mais assurant une connexion en refermant automatiquement l'anneau lorsqu'une prise est enfoncée ou retirée. 


Les transceiver ( Transmetteur )

C'est un équipement diffusant une source de signaux vers plusieurs destinataires, et ceci de manière passive. Il est principalement utilisé dans les réseaux locaux Ethernet sous la forme d'un composant situé à l'interconnexion du câble desservant une station du câble coaxial matérialisant le bus. 

Exemple de transceiver: 



b) La topologie en bus

La liaison des stations est effectuée à l'aide d'un câble coaxial qui est commun à l'ensemble des stations de travail. Les connexions des stations sur le câble sont de type passif. C'est à dire que le signal n’est pas modifié ni régénéré à chaque station, ce qui limite l'étendu de ce genre de réseau. Par contre l'insertion d'une nouvelle station ne perturbe pas la communication au sein du réseau et peut donc être effectué sans l'arrêt de celui-ci. 


L'inconvénient de cette topologie est que le signal étant émit sur l'ensemble du bus, lorsque celui-ci arrive en fin de ligne l'ensemble de son énergie n'a pas été absorbé, il risque de se produire un phénomène de réflexion du signal. 
 

Il est donc nécessaire de placer aux extrémités de la ligne une résistance de terminaison d'une impédance égale à l'impédance caractéristique  de celle-ci  ( 50 Ω ou 75 Ω ), ce qui permet l’absorption de l'énergie et évite le phénomène de réflexion. 

c) La topologie en anneau

Chaque équipement est relié à l'équipement voisin de telle sorte que l'ensemble forme une boucle fermée. Les Noeuds ou MAU sont actifs, ils reçoivent et régénèrent le message. Mais en cas de coupure de l'anneau le réseau est interrompu, ce qui est le cas lors de l’installation d'une nouvelle station de travail. 


On peut résoudre cette sensibilité aux coupures, en doublant l'anneau. 

Double anneau unidirectionnel

Si les informations circulent dans le même sens sur les deux anneaux, le fonctionnement du réseau est assuré en cas de rupture de l'un des câbles. 
 


Double anneau bidirectionnel

Si les informations circulent en sens inverse sur les deux anneaux, le fonctionnement du réseau est assuré en cas de rupture des deux câbles. 



d) La topologie en étoile
 
Dans une topologie en étoile tous les MAU du réseau sont connectés à un noeud central: le concentrateur. L'ensemble des messages transite par lui. 
 

Le câblage du réseau est plus coûteux que celui de la topologie en bus. Il est effectué à l'aide de câble en paires torsadées. 

Une topologie physique étoile peut supporter les trois topologies électriques.


e) La topologie hiérarchique

Dérivée des réseaux en étoile, les réseaux hiérarchiques sont constitués d'un ensemble de réseaux étoiles reliées entre eux par des concentrateurs jusqu'à un noeud unique. Cette topologie est essentiellement mise en oeuvre dans les réseaux locaux, 10 base T, Starlan. 


f) La topologie arborescente 

C'est une topologie en bus sur laquelle un des noeuds est connecté à un répéteur, qui donne naissance à un nouveau bus. Elle est souvent utilisée pour les extensions de réseaux et permet ainsi de les étendre au-delà des recommandations du constructeur. 


g) La topologie maillée 

Le réseau maillé est un réseau dans lequel deux stations de travail peuvent être mises en relation par différents chemins. La connexion est effectuée à l’aide de commutateurs, par exemple les autocommutateurs PABX. 


Justification de la commutation 

Si on veut mettre deux stations en relation on peut utiliser deux solutions. 

La première est de créer une connexion permanente entre toutes les stations du réseau. 


Ainsi le nombre de connexion nécessaire pour connecter les stations dépend de l’équation suivante:


avec Nbl, le nombre de connexions et N, le nombre de stations. Donc si un réseau comprend 15 stations il faudrait 105 connexions. Ce qui est impossible à câbler d’où l’intérêt des commutateurs.

Donc on utilisera la deuxième solution que sont les commutateurs.
   
 
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